CHATEAUNEUF

 

Localisation

Bâti sur un éperon rocheux à 70 mètrs de hauteur, se prêtant parfaitement à la défense, le château domine sur trois côtés la plaine de Bassieu.

 

Permis de construire

La forteresse et la ville à l'intérieur de ses murailles datent du 11ème siècle. Il est mentionné pour la première fois dans les chroniques de 1050.

 

Histoire

Le site du Châteauneuf de Songieu est la capitale féodale du Valromey qui passe sous la domination de la famille de Savoie dès 1077.

Châteauneuf a ses droits, ses lois, ses mesures et ses foires. Il est le siège de la justice et de l'administration.

Les limites de sa juridiction s'étendent :

Vers 1125, au moment du mariage d'Alix de Savoie, fille d'Amédée III, avec Humbert de Beaujeu la châtellerie de Châteauneuf ainsi que les terres de Virieu-le-Grand et de Cordon sont aliénées pour former la dot.

En 1285, Amédée de Savoie cède Châteauneuf, acquis du Sire de Beaujeu, à son neveu Louis de Savoie, seigneur de Beaugé, baron de Vaud.

En 1303, après beaucoup de procédures judiciaires, Châteauneuf, virieu-le-Grand et Rochefort deviennent l'apanage de Louis de Savoie.
En 1369, Amédée V échange Châteauneuf avec Pierre de Gerbais (trésorier général de Savoie) contre des rentes et fiefs en Piémont.
En 1377, après procès et amendes, Pierre de Gerbais restitue les terres au comte de Savoie Amédée VII.
En 1378, Le Comte de Savoie en guerre contre les Beaujeu, fortifie le château.

Châtelain de Châteauneuf, entre 1438 et 1440, Jean de Seyssel, issu de la branche des Seyssel, seigneurs d'Aix, s'oppose à la politique aventureuse d'Anne de Lusignan, épouse du nouveau duc Louis de Savoie.
Au traité de Paris de 1401 le Comte de Savoie Amédée VIII donne la terre de Châteauneuf à Odon de Villars qui la rétrocède aux Comtes de Savoie. Ceux-ci devenus ducs la conserve jusqu'en 1536, date de l'invasion française.

En 1584, la baronnie de Virieu-le-Grand et la seigneurie de Châteauneuf  sont érigées en Comté en faveur de Renée de Savoie, marquise de Baugé.
En 1595, les armées françaises commandées par le maréchal de Biron procèdent à la destruction du château.

Le traité de Lyon du 17 janvier 1601, rattache le Valromey à la France, le Rhône servant de frontière.
En 1612, un de ses descendants, Honoré d'Urfé, érige le comté en marquisat.

Le château comporte un enceinte quadrangulaire d'environ 30 à 32 mètres de côté, avec des murailles de 6 mètres d'épaisseur et 30 mètres de hauteur, et un donjon carré de 8,30 mètres de côté.
A l'intérieur se trouve le logis du seigneur, des écuries, et des communs (échoppes d'artisans).
Aux cours des siècles, les villageois démantèlent le château, les pierres servant à de nouvelles constructions.

 

Aujourd'hui

La forteresse est en ruines, il reste des vestiges des remparts et du donjon. Laissé à l'abandon pendant deux siècles, le site disparaît sous la végétation. Une association le restaure depuis les années 80.

A voir :

Merci à monsieur Martinod, propriétaire de gîtes ruraux à Songieu (voir son site), à mademoiselle Fays et au président du CAS pour l'aide qu'il nous a apporté.

 

Visite en photos

 

 

Mur d'enceinte Nord

 

Mur

 d'enceinte

 

 

Donjon

 

 

 

Mur du donjon

Fossé

 

 

 

Ecurie et

communs

Maison de la fontaine

 

Halles

 

 

 

 

Table de mesure

Mur étrusque

Logis du seigneur

Puits

 

Entrée