PADERN

Situation

Permis de construire

Histoire

En 1283, l’abbaye de Lagrasse s’approprie la forteresse après transaction avec les procureurs du roi de France contre paiement.

Description :

• A l’Ouest le mur d’enceinte d’une épaisseur de 1m 20 à 1 m 60 est imposant.
• A l’Est, sous le château, une rampe de terre bordée d’un mur de faible épaisseur, s’élève jusqu’à un passage entre deux vestiges de bâtiments, l’un carré l’autre triangulaire et couronné de créneaux.
• Pour entrer dans la cour, envahie de décombres, on escalade les éboulis de la porte d’entrée.
• Un mur crénelé à l’Est surplombe le village.
• Il reste une partie du donjon et un pan de tour ronde certainement munie d’un escalier à vis dont il subsiste les vestiges de quatre marches
• A droite du donjon, deux petites marches descendent aux latrines bâties sur le vide avec encore l’un des deux orifices d’évacuation.
• Deux ouvertures démesurées s’ouvrent sur le donjon, l’appui de la plus basse est taillée dans le roc.
• Au fond, on accède par une porte et un escalier de trois marches à une pièce munie d’une ouverture rectangulaire de 1 m 20 sur 0,50 m donnant sur un précipice.
• Cette construction ressemble à un mâchicoulis.
• Dans la cour, un passage entre le donjon et les restes d’un bâtiment mène à un mur creusé d’une niche voûtée équipée d’un pierre en grès en canal faisant saillie à l’extérieur, sans doute un évier.
• Au fond de la cour reste les traces d’un petit bâtiment.

Prieuré de Molhet : En direction du château de Quéribus par le chemin cathare, on accède aux ruines du prieuré de Molhet, situé sur un rocher.
Il est mentionné en 1024 comme un alleu détenu par l’abbaye de Lagrasse. En 1248, Chabert de Barbeira occupe le prieuré. Le roi de France Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de récupérer et de rendre Molhet à l’abbaye de Lagrasse. La définition des murs est poussée jusqu’à une hauteur d’environ cinq mètres, le dessus est plus rustique.
Le site est en ruines et envahit par la végétation. Il reste une partie du mur Sud de la nef et une partie de l’abside de l’ancienne chapelle dédiée à saint Martin. Il subsiste trois fenêtres dont la plus intéressante est celle du milieu, son ouverture se rétrécit jusqu’à mi-épaisseur du mur puis s’élargit après un net décrochement jusqu’à l’extérieur.

Aujourd'hui

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