CHATEAUNEUF |
Châteauneuf a ses droits, ses lois, ses mesures et ses foires. Il est le siège de la justice et de l'administration.
Les limites de sa juridiction s'étendent :
Vers 1125, au moment du mariage d'Alix de Savoie, fille d'Amédée III, avec Humbert de Beaujeu la châtellerie de Châteauneuf ainsi que les terres de Virieu-le-Grand et de Cordon sont aliénées pour former la dot.
En 1285, Amédée de Savoie cède Châteauneuf, acquis du Sire de Beaujeu, à son neveu Louis de Savoie, seigneur de Beaugé, baron de Vaud.
En 1303, après beaucoup de procédures judiciaires, Châteauneuf,
virieu-le-Grand et Rochefort deviennent l'apanage de Louis de Savoie.
En
1369, Amédée V échange Châteauneuf avec Pierre de
Gerbais (trésorier général de Savoie) contre des rentes
et fiefs en Piémont.
En 1377, après procès et amendes,
Pierre de Gerbais restitue les terres au comte de Savoie Amédée
VII.
En 1378, Le Comte de Savoie en guerre contre les Beaujeu, fortifie le
château.
Châtelain de Châteauneuf, entre 1438 et 1440, Jean de Seyssel,
issu de la branche des Seyssel, seigneurs d'Aix, s'oppose à la politique
aventureuse d'Anne de Lusignan, épouse du nouveau duc Louis de Savoie.
Au
traité de Paris de 1401 le Comte de Savoie Amédée VIII
donne la terre de Châteauneuf à Odon de Villars qui la rétrocède
aux Comtes de Savoie. Ceux-ci devenus ducs la conserve jusqu'en 1536, date de
l'invasion française.
En 1584, la baronnie de Virieu-le-Grand et la seigneurie de Châteauneuf
sont érigées en Comté en faveur de Renée de
Savoie, marquise de Baugé.
En 1595, les armées françaises
commandées par le maréchal de Biron procèdent à
la destruction du château.
Le traité de Lyon du 17 janvier 1601, rattache le Valromey à
la France, le Rhône servant de frontière.
En 1612, un de ses
descendants, Honoré d'Urfé, érige le comté en marquisat.
Le château comporte un enceinte quadrangulaire d'environ 30 à
32 mètres de côté, avec des murailles de 6 mètres
d'épaisseur et 30 mètres de hauteur, et un donjon carré
de 8,30 mètres de côté.
A l'intérieur se trouve
le logis du seigneur, des écuries, et des communs (échoppes d'artisans).
Aux
cours des siècles, les villageois démantèlent le château,
les pierres servant à de nouvelles constructions.
A voir :
Merci à monsieur Martinod, propriétaire de gîtes ruraux à Songieu (voir son site), à mademoiselle Fays et au président du CAS pour l'aide qu'il nous a apporté.
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Mur d'enceinte Nord |
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Mur |
d'enceinte |
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Donjon |
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Mur du donjon |
Fossé |
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Ecurie et |
communs |
Maison de la fontaine |
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Halles |
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Table de mesure |
Mur étrusque |
Logis du seigneur |
Puits |
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Entrée |